L'école en voyage

On voulait ici vous parler de l’école en voyage, d’apprendre autrement… et de toute la différence entre la théorie et la pratique!!! De la différence entre les beaux projets potentiels imaginés (surtout par maman, avouons-le) et la réalité d’une chambre de Homestay à 32 degrés sans clim même avec un ventilateur à vitesse démesurée en fonction, de la différence entre un parent et un enseignant (chacun son métier, hein! On s’en rappelle! On a traversé une pandémie avec fermeture des écoles!) et de la différence entre la motivation qu’apporte le groupe et celle qu’on doit trouver intrinsèquement pour faire ses travaux individuellement avec, en plus, des parents qui n’enseignent pas avec les mêmes mots que Maude ou que Sylvie! Bref, on y arrive, mais ça demande plus de motivation, de négociation et de jus de fruits frais ou de crème glacée 😛. Avec le décalage horaire des débuts, on faisait les leçons à 4h30 du matin dans un grand enthousiasme par contre. Il n’y avait rien d’autres à faire de toute façon.

Pour l’anglais, c’est assez simple. Quand tu as besoin de papier de toilette et que tu préférerais éviter d’utiliser ta main gauche, tu l’apprends vite la phrase «Can I have toilet paper, please?». «Not spicy, no chilli» est vite maîtrisée aussi. Sérieusement, l’exposition à l’anglais au quotidien est vraiment chouette comme contexte d’apprentissage. Pour le reste, il y a Duolingo 😉.

Sinon, on essaie d’utiliser ce qu’on a sous la main pour inventer des activités stimulantes : les tables de multiplication dans le sable, compter les roupies indiennes (INR) (1 $ canadien = 60 roupies indiennes, alors on compte vite en milliers), raconter sa journée sous forme d’histoire vraie quand on est en troisième année, écrire une lettre d’opinion sur le fait de partir en voyage pendant l’année scolaire quand on est en sixième année, gérer un budget en roupies, comprendre le prix en anglais de ce qu’on doit payer, être exposé aux différences entre les religions ou les modes de vie, visiter les musées pour l’histoire et reproduire les toiles qui se trouvent sur les murs du restaurant en arts, etc. 

Ainsi, une plage, un restaurant, une salle à manger en attente d’un repas, un tuk tuk, un bureau dans une chambre de guesthouse (ça, c’est le luxe) ou un petit coin sur un balcon, parfois un lit ou un bord de piscine deviennent autant de lieux possibles pour «faire de l’école». Bref, on fait de notre mieux et tout le monde travaille fort! Sur ce, on vous laisse… on leur a promis une petite collation spéciale. 

Ha oui, on voulait aussi parler de l’École indienne. On a pu visiter une vraie école dans une campagne sur Munroe Island. C’était une toute petite école avec seulement quelques élèves de chaque niveau, mais ça donnait une idée de comment ça se passe. Dans le Kerala (en Inde), les enfants seraient davantage scolarisés. Par contre, l’école est gratuite et obligatoire pour tous les enfants en Inde. Il y a également un système public et un privé, assez dispendieux. Une enseignante gagnerait environ entre 38 000 et 40 000 INR (environ 650$) par mois et cela représente un bon emploi ici. 

Voilà! À bientôt!

J’oubliais, il y a aussi eu un cours de conduite de tuk tuk pour Clémence. Ça donne des crédits, ça, à la fin de l’année?

*Si jamais vous avez des idées d’activités d’apprentissage, on est preneur! Vous avez vu le résultat de notre cours d’arts dramatiques inspiré d’une de vos réponses à un quizz dans une publication précédente.😉 Merci, famille Laplante.