Baroudons en famille

 Namaste tout le monde! On remarque en Inde, depuis notre arrivée, une quantité impressionnante de déchets qui trainent partout. On n'était pas vraiment surpris parce qu'on avait déjà été en Inde, mais ça a vraiment fait réagir les filles. « Ce pays là, pour la pollution, je leur donne 0 sur 1000 » - É. « Non, il y a quand même des pailles en carton. Je leur donne 5 sur 1000 » - C. Effectivement, toute les pailles ici sont en carton. En pleine ville, on dirait que c'est moins apparent, mais lorsqu'on arrive dans des jardins avec palmiers sur le bord de la mer, ça rend vraiment le tout un peu triste. En discutant avec une baroudeuse de longue date dans la région, elle nous a expliqué qu'il n'y a aucune collecte de déchets en Inde (ou du moins dans la région). À l'époque, les gens donnaient les restants de table aux animaux, puis brûlaient le reste (papier, feuilles, etc.). Cependant, avec l'arrivée du plastique, les gens n'ont pas vraiment d'optio...

 Ça y est, le jour J est arrivé… non pas sans quelques derniers imprévus comme le constat d’un chauffe-eau qui coule 2 heures avant le départ alors qu’il reste encore des préparatifs à faire avant l’arrivée de la famille qui loue notre maison dès le lendemain! Nous allons à la quincaillerie 1 heure avant le départ! Heureusement, voilà 4 grands-parents qui débarquent à la rescousse. Nous sommes sauvés. Nous pouvons quitter la tête presque tranquille. Plus de 90 lbs de matériel réparti en 5 sacs pour presque 3 mois. Définitivement moins que lorsqu’on part dans un chalet pour 3 jours. L’avion et ses films-jeux vidéos-lunchs finissent d’apaiser les au revoir tristounets et nous partons pour 11 heures de vol, suivis de 3 heures d’escale dans un aéroport (Doha) si propre et calme que Clémence souligne spontanément que même la voix de l’intercom lui apparaît « propre » et d’un autre vol de 5 heures. Nicholas en a bavé (au propre, pas au figuré). Nous atterrissons enfin à Trivandrum, en In...

 Bienvenue sur le blogue Baroudons en famille! Nous partions le 14 mai 2020 en direction de Beijing. Rien ne pouvait nous arrêter. Tout était réservé. Ce n'était certainement pas un virus qui allait nous empêcher. J'étais (Nicholas) en Chine pendant le SRAS. Comprenez nous, je répète, ce n'était pas un virus qui allait nous arrêter! Donc, le 11 mars 2020 nous étions en train d'annuler nos billets d'avion, nos hôtels, notre voyage... un projet dont nous rêvions depuis quelques années déjà. À cette époque nous allions à Beijing, au Cambodge, en Malaisie, à Singapour et au Sri Lanka. Trois ans plus tard, cette fois c'est la bonne! À 5 dodos du départ, on sent presque déjà les épices indiennes, sans y croire vraiment. La situation géopolitique ayant changé, nous avons modifié quelque peu notre itinéraire. Cette fois, ce sera le Kerala (en Inde du Sud), le Cambodge, la Malaisie et finalement, Singapour. Nous sommes fatigués et excités, stressés et enchantés, un enfan...